La mécanique à cantiques qui jadis chantait ne l’ouvrira plus jamais – jamais plus la partition des fausses notes enjouées ne frottera le métal clinquiquetant.
Je me souviens surtout d’une ritournelle ringarde que les vocalises enrouées de la rouille nasillaient. Favorite de tous, elle repassait sans cesse, en boucle, emplissant la pièce d’un refrain déformé.
N’en déplaise aux idiots auditeurs de ladite mélodie, leurs auteurs ont laissé là le diapason – las, surement, de l’odieuse addition de sons que cancanaient les rouages de la machine à chansons.