—- post-publication (billet datant de juin) —-
L’évolution du rat de bibliothèque, c’est le webovore.
Je suis une geek, c’est un fait. Il n’est pas rare que, certains soirs – surtout quand j’ai beaucoup de boulot à abattre et pas une once de courage – je me retrouve à pas d’heure en train de surfer d’article en article, de blog en blog, prise au piège de ma boulimie.
Le web est fourbe : il ne t’apporte pas de réponse, mais il documente et élargit le sujet à chaque clic. C’est comme ça que tu te retrouves à 3 heures du mat avec une cinquantaine d’onglets ouverts (hiérarchisés dans une barre latérale grâce à l’extension Firefox TreeStyleTab, merci Chaton), couvrant des sujets aussi divers que l’histoire de la vache qui rit, “Les filles sont nulles aux jeux vidéos” sur ecrans.fr, la féminisation du vivant (un reportage arte), les scripts de galerie jQuery, le clip de Kid Cudi Pursuit of Happiness, une vidéo sur une députée qui a pris la place d’une caissière pour une journée, un billet d’humeur hilarant de Pénélope Ioudgine, le wiki sur l’installation d’une Debian sur un macbook, les paroles de la chanson “Bang Bang”, de la BD chez manu-xyz, un article poptronics sur les affiches de Chaumont 2010, une présentation de l’html5, et d’autres…
Hmm, qu’est-ce que je cherchais, déjà ?
*Ce qui m’inquiète c’est que mon raisonnement suit généralement ce fonctionnement “en réseau de connaissances” : ça peut être un atout lorsqu’il s’agit d’ouvrir le débat comme un gros problème lorsqu’il s’agit de présenter un raisonnement logique sans déviation d’une problématique pré-tracée genre commentaire de texte… Cerveaux 2.0 ?*